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La croisade anti-halal de Le Pen plombée aussi par l’un de ses lieutenants

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Paul Lamoitier est conseiller régional dans le Nord pour le Front national. Mais il est surtout devenu un boulet particulièrement gênant pour Marine Le Pen qui prévoyait de faire du halal l’un des principaux axes de sa campagne présidentiel. Bouffer du musulman, c’est plus facile que donner à manger aux Français.

Enfin, c’est ce que la présidente du Front national espérait. Car depuis qu’il a été révélé en octobre dernier (voir Halal, Front national et mosquée de Paris) que Paul Lamoitier est grossiste en viande prétendument « halal » – certifiée notamment par la mosquée de Paris – la stratégie de Marine Le Pen a du plomb dans l’aile. Le Figaro, France Soir, RMC, etc., les médias rappellent Paul Lamoitier au bon souvenir de sa présidente.

Le Figaro – 22 février 2012
La croisade anti-halal de Le Pen plombée par un de ses lieutenants

Même Jean-François Copé, qui projetait de s’en prendre au halal à l’occasion du débat contre l’islam, avant de se rétracter, a relevé la contradiction. Cela dit, avant même que le cas Lamoitier ne ressurgisse, tout était déjà très mal engagé.

Pavlov fait de la politique

Il a suffi de la diffusion sur une grande chaîne publique d’un reportage mal fagoté, et fondé en partie sur un hoax relayé depuis plusieurs mois sur des sites d’extrême droite, pour que la présidente du Front national déverse sa bile. Trop rapidement et sans précaution. Quelques vérifications lui auraient permis d’éviter aisément la déconvenue qu’elle connaît aujourd’hui.

Mais cette fois, contrairement à la polémique des restaurants Quick prétendument halal, la sauce n’a pas pris. Les médias ont dans leur ensemble fait ce qu’il faut systématiquement faire avec Marine Le Pen : du fact-checking, c’est-à-dire vérifier ses propos en les confrontant aux faits.

Déja mouchée sur le halal

Le plus étonnant est peut-être que Madame Le Pen ne semble pas avoir appris de ses erreurs. On aurait pu penser qu’après avoir été mouchée en direct sur Europe 1 par le journaliste Claude Askolovitch alors qu’elle vociférait qu’une viande halal touchée par un non-musulman devenait non-halal, lol, cette dernière ferait preuve de prudence. Il n’en est rien.

Marine Le Pen, aujourd’hui empêtrée dans une polémique qu’elle a voulue, se voit obligée de pédaler dans la semoule, comme le souligne pertinemment Delphine Legouté dans un article paru sur le site de Libération : Viande halal: Marine Le Pen change son chiffre d’épaule.

Cela dit, tout comme les idiots utiles du Bloc identitaire, la croisade anti-halal de Marine Le Pen pourrait profiter au marché du halal. En contraignant les autorités à prendre des mesures pour plus de transparence, elle obligera les industriels à se découvrir. L’opinion publique pourra alors se rendre compte que la quasi-totalité de la viande dite « halal » sur le marché ne l’est pas et les consommateurs musulmans profiter de cette occasion pour accélérer l’assainissement de ce marché vérolé. Merci Marine.


Viande halal : merci Marine !

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Halalgate. D’aucuns ont longtemps considéré que le Front national est nuisible et qu’il fallait l’interdire. Comme ils avaient tort ! Marine Le Pen est en passe de réussir en quelques semaines ce que les musulmans n’ont pas réussi en plusieurs années : contraindre les industriels à plus de transparence et en finir avec la fraude généralisée au halal.

Une diatribe bancale

Il était prévu de longue date que le halal soit l’un des axes, sinon l’axe principal, de campagne du Front national. Faute de programme sérieux pour sortir la France de la crise et incapable de résoudre les problèmes des Français, Marine Le Pen choisit donc le halal. Politiques et médias ne s’y sont pourtant pas trompés. Si personne n’a vraiment mis, en interview, la présidente du Front national face à ses multiples contradictions et l’indigence de ses arguments, Marine Le Pen apparaît clairement mal à l’aise, obligée de s’en tenir à des généralités qui l’amènent à se contredire (voir à cet égard l’article de Delphine Legouté dans un article paru sur le site de Libération : Viande halal: Marine Le Pen change son chiffre d’épaule). Tout dans sa diatribe est bancal. La candidate à la présidentielle ne maîtrise absolument pas son sujet. Et le recours aux fiches préparées par ses sous-fifres ne suffisent pas à combler ses lacunes sur le sujet.

Faute de gris…

S’en prend-elle aux musulmans ? Oui et non. Si elle vise en effet, à travers le halal, la communauté musulmane – et qu’elle épargne la communauté juive tout aussi concernée par la question de l’abattage rituel –, ce sont les autorités du pays et les industriels qui se prennent directement les coups. Et pour cause ! Il est très difficile à Marine Le Pen de mettre en avant l’islamisation de la société. Comme nous le rappelions en février 2010, pendant la polémique des Quick prétendument halal, le halal profite essentiellement aux non-musulmans. Ce sont les grandes industries agro-alimentaires françaises et la grande distribution qui ont généralisé le prétendu « halal », prétendu et souvent faux.

Les musulmans sont à cet égard doublement victimes : victimes d’un mercantilisme carnassier qui fait fi des exigences du halal et victimes d’une islamophobie persistante alimentée de façon récurrente par ses polémiques sur le halal. Si ce prétendu halal l’était véritablement, nous pourrions faire contre mauvaise fortune bon cœur et nous dire qu’à tout le moins nous pouvons manger halal. Il n’en est rien. Voilà des années que des grands noms de l’industrie se procurent des certificats de complaisance et estampillent abusivement des produits halal sans qu’ils le soient véritablement. Il faut d’ailleurs préciser que les chiffres avancés par Marine Le Pen et autres ne font pas la distinction entre le vrai halal et le faux halal. Il s’agit du halal déclaré tel. D’où l’utilité de Marine Le Pen.

Marine Le Pen au service du halal et des musulmans

Depuis des années, plusieurs affaires liées au halal ont défrayé la chronique : poulets de la marque Doux faussement halal massivement vendus en France, notamment chez KFC, et à l’étranger, affaire des saucisses Herta contrôlés positives au porc, présence de porc dans des produits de la marque Kenza halal, présence de porc dans des produits de la marque Elsaada, etc.), malgré la publicité autour de ces affaires – nous pensons évidemment aux deux reportages qui ont fait grand bruit, celui censuré par M6 et celui de Feurat Alani diffusé le 31 juillet 2011 –, malgré l’indignation et la mobilisation des consommateurs musulmans, le CFCM ne s’est jamais rangé du côté de ceux qu’il est censé représenter. La seule tentative, en l’occurrence la charte halal, a été rapidement oubliée, plombée par les luttes intestines entre les différentes instances qui le composent ; personne ne voulant abandonner son bout de gras.

Ainsi, le silence indigne du CFCM et la volonté manifeste des autorités françaises de laisser pourrir la situation ont permis aux industriels de tromper au vu et au su de tous les consommateurs musulmans, qui invoquant une nébuleuse de définition du halal, qui affirmant que tant qu’il sera possible de vendre ce pseudo halal il faut continuer ; tout cela pour continuer à vendre du faux en toute sérénité.

Quand en août dernier, nous affirmions, une fois encore, que le halal à papa était bel et fini (voir Halalgate : les gros de la viande paniquent… et avouent), nous étions loin de penser que ce serait Marine Le Pen qui achèverait la bête. Il a en effet été confirmé aujourd’hui que le Front national a bien déposé plainte. S’il y a bien de l’esbroufe dans tout cela et que cette plainte ne devrait guère aboutir, sauf à la préciser et à désigner un acteur en particulier, ce qui va être compliqué, cette manœuvre électoraliste contraint le gouvernement actuel à prendre des mesures immédiates. Le kif, comme disent les Arabes !

S’il en est aujourd’hui qui doivent maudire Marine Le Pen, ce sont bien les industriels et leurs partenaires. Qui aurait cru que ce serait la présidente du Front national qui, en sifflant la fin de la récré, rendrait un tel service aux musulmans ? Non, là vraiment, il faut le dire : Merci Marine !

Crédit photo Une : Mariem_Blandine

Le halal profite essentiellement aux non-musulmans

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7 mars 2012. La tentative première de Marine Le Pen de pointer l’islamisation de la société a raté. Certes, non sans laisser quelques traces, mais c’est tout de même un flop. Af in de rappeler quelques faits, nous rediffusons cet article publié, le 21 février 2010, à l’époque de la polémique autour des restaurants Quick prétendument « halal ». L’article a deux ans, mais n’a pas vieilli.

La polémique autour du Quick prétendument halal est un véritable millefeuille, tant les problématiques en jeu sont nombreuses. Millefeuille qui tourne vite à la ratatouille quand le sujet est abordé opportunément par l’extrême-droite et consorts, dont l’indignation sélective en dit long sur leurs intentions. Voilà donc plus d’une semaine que l’on nous parle de communautarisme et qu’on pointe du doigt ces musulmans, qui non seulement vivent en France, mais encore mangent halal. Pourtant, ce ne sont pas les musulmans qui sont allés frapper à la porte de Quick, mais bien Quick qui a décidé de cibler les musulmans. Comme de nombreux autres acteurs économiques.

Halal : de Casino à Quick

Si l’on met de côté le cas de KFC dont les poulets non halal sont vendus, au vu et au su, de tous sous l’étiquette halal, ce qui ne dérange pas même le CFCM muré dans un silence indigne, Quick est le premier à tenter l’expérience du tout-halal. Et pour cause. Son PDG, Jacques-Edouard Charret, est l’ancien directeur des opérations du groupe Casino.

Or, Casino s’est lancé dans le halal en 2008 avec son portail Wassila.fr, puis a commercialisé sa propre gamme de produits halal « Wassila » à partir du 1er août 2009. Passé chez Quick en septembre 2009, Jacques-Edouard Charret, fort de son expérience réussie chez Casino, a décidé de profiter du puissant relais de croissance que constitue aujourd’hui le halal. Les musulmans ne sont pas allés frapper à la porte de Quick pour exiger de la viande halal.

Il n’y a jamais eu de pressions de leur part, comme le martèlent ceux qui rêvent d’une France sans islam ni musulmans. Précisons d’ailleurs que les premières victimes du Quick halal sont Flashburger à Roubaix et King halal à Villeurbanne, deux fast-food tout-halal tenus par des musulmans. L’islamisation rampante a du plomb dans l’aile. Le business non.

Un business juteux pour les non-musulmans

Car il est bien question ici de business et seulement de business qui profite avant tout aux non-musulmans. Qui est l’entreprise numéro 1 dans le monde en matière de (prétendu) halal ? Nestlé. Qui est le plus grand défenseur en France du marché du halal, plus particulièrement de la viande halal ? La toute-puissante industrie de la viande, dont les Bigard, Doux, Duc, LDC (Celvia), Panzani (Zakia), pour les plus connus, engrange d’importants bénéfices chaque année grâce à la filière halal.

Ces mastodontes sont les premiers bénéficiaires de la vigueur de la consommation des musulmans. D’où notamment l’intense lobbying pratiqué auprès des autorités de l’État pour éviter que l’on impose l’étourdissement préalable des animaux lors de l’abattage – lobbying appuyé par celui, assumé, de la communauté juive (voir Bardot à Sarkozy : « Eh bien tranchez maintenant ! ») :

1) en mai 2008 Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, dira lors de la conférence des rabbins européens que « rien ne doit pouvoir remettre en question l’abattage rituel« .
2) le grenelle de l’Animal n’aboutira pas, comme l’espérait l’OABA ou encore la fondation Brigitte-Bardot, à l’obligation de l’étourdissement préalable lors de tout abattage.

Non pas que les industriels soient fondamentalement contre cette pratique, mais il s’agit là pour nombre d’industriels de faire bonne figure, tout en continuant à vendre, avec la complicité d’organismes de certification halal, de la viande non halal sous couvert de halal. Adopter une posture publique pour mieux resquiller en coulisse.

Que Marine Le Pen et ses fac-similés de l’UMP se rassurent : le communautarisme islamique est loin d’être une réalité et tout ce business profite avant tout à de « vrais » Français.

Crédit photo Une : Flickr – Mariem Blandine

Allô docteurs : y a-t-il des risques avec la viande halal ?

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Viande halal

Michel Cymes, médecin et présentateur télé, consacrait aujourd’hui son émission « Allô docteurs » à la consommation de viande. L’inévitable question sur la viande halal a été posée. Inévitable, car depuis le reportage tendancieux et irresponsable d’Envoyé spécial, l’extrême droite accuse le halal – tout en prenant soin de ne pas évoquer le casher – d’être source de dangers, voire de morts de dizaines d’enfants, comme le soulignait stupidement Marine Le Pen dans une de ses dernières vidéos de campagne. L’ineptie est reprise par le groupuscule Bloc identitaire dont l’idéologie convainc si peu qu’il en est réduit à tracter sur les dangers de la viande halal.

Yves le Bourdonnec, le fameux boucher des stars, a répondu à la question avec précision. C’est la même réponse que des journalistes auraient pu aisément opposé à Marine Le Pen s’ils faisaient correctement leur travail. Le danger sanitaire évoqué ne pourrait venir que d’un reflux gastrique, improbable vu que les bêtes ne sont pas abattues, tant dans le conventionnel que dans le rituel, le ventre plein. A contrario, l’étourdissement d’un boeuf par matador est bien plus préoccupante, puisque les microbes présents dans le cerveau peuvent contaminer le sang de la bête et provoquer des problèmes sanitaires autrement plus grave que ceux agités par l’extrême droite. Et ce risque est bien plus important. Un trou mal bouché par des employés négligents, une carcasse souillée et non déclassée et la contamination peut se faire.

Le trou, c’est ceci. Présent sur tous les boeufs étourdis par matador

etourdissement préalable

Voici le bouchon pour éviter la contamination.

etourdissement préalable

Si Marine le Pen et ses fac-similés se soucient vraiment de la santé des consommateurs, qu’ils se préoccupent plutôt de l’étourdissement préalable. Si évidemment. Car on le sait, ils ne se soucient ni de ces derniers ni même du bien-être animal.

Pour regarder l’émission, cliquez sur le lien suivant : Allô docteurs du 18 avril 2012 ou sur l’extrait en particulier disponible sur Youtube : La viande halal est saine et l’abattage rituel fait moins souffrir les animaux.

Pologne : l’abattage rituel jugé anticonstitutionnel

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couteau juif
Couteau utilisé par les juifs – Crédit News 21 national

Mai 2012, répondant à une organisation animaliste, Marek Sawicki, ministre polonais de l’Agriculture, déclare publiquement que l’abattage rituel (casher et halal) ne sera aucunement aboli dans son pays.

Juin 2012, Andrzej Seremet, procureur général de Pologne, affirme que l’abattage casher et l’abattage halal violent les lois du pays en matière de protection animale.

Novembre 2012, c’est au tour de la Cour constitutionnelle polonaise de se prononcer, cette fois contre l’abattage rituel déclaré « contraire à la loi fondamentale ». Pour autant, à l’instar du ministre de l’Agriculture en mai 2012, le gouvernement a tenté de rassurer les communautés juive et musulmane en leur assurant que la Pologne suivrait, non pas la Cour constitutionnelle, mais la directive européenne, qui autorise l’abattage rituel.

Alors que la zone Euro traverse une crise sans précédent, interdire l’abattage rituel pénaliserait la Pologne, pays prisé par les professionnels musulmans qui, faute de pouvoir s’adresser à des abattoirs français, achètent leur viande hors de France.

C’est là l’un des paradoxes de la France : elle dispose d’atouts majeurs pour devenir l’un des fleurons de l’industrie de la viande halal dans le monde. Malgré tout, les gouvernements successifs n’ont de cesse de pousser les entreprises du halal à travailler avec des sociétés étrangères. Premières victimes de ces politiques désastreuses : les agriculteurs français, et, partant, l’économie française.

Sri Lanka : des moines bouddhistes mobilisent contre le halal

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Sri Lanka Halal
Colombo – Manifestation du parti raciste Bodu Bala Sena

Depuis plusieurs semaines, il ne fait pas bon être musulman au Sri Lanka. Bodu Bala Sena (BBS), parti politique extrémiste, multiplie les discours haineux afin de mobiliser la majorité bouddhiste (69 % de la population) contre la minorité musulmane (7,6 %) – les autres minorités, chrétienne et hindoue, sont à peine mieux loties.

A l’instar de l’UMP et du FN en France pendant la campagne présidentielle, BBS a choisi la viande halal pour fédérer autour de sa croisade, non sans verser dans l’outrance et l’intox. C’est ainsi que le 17 février dernier, le parti extrémiste organisait une manifestation pour forcer les autorités du pays à abolir la viande halal.


Comme le précise sur Twitter, le journaliste Azzam Ameen, BBS a lancé un ultimatum : plus aucun produit commercialisé dans le pays ne doit être certifié halal à partir du 1er avril.


En charge de la certification halal, l’ACJU (All Ceylon Jamiyyathul Ulama), organisation musulmane créée en 1924 au Sri Lanka, indiqua dans un communiqué de presse rendu public hier être disposé à déléguer la certification aux autorités du pays, si celles-ci manifestaient la volonté d’en prendre la responsabilité et prenaient exemple sur des pays comme la Thaïlande ou Singapoure.

Regrettant la désinformation autour de la certification halal, l’ACJU insista sur la nécessité de trouver une solution à cette controverse entretenue par les extrémistes de BBS afin de préserver le vivre-ensemble au Sri Lanka. Dans un souci d’apaisement, il a été demandé aux professionnels de circonscrire la commercialisation des produits halal uniquement aux musulmans

Depuis plusieurs mois, les musulmans sri-lankais sont la cible des bouddhistes. En avril 2012, ce sont pas moins de deux mille musulmans qui ont dû évacuer leur mosquée encerclée par une manifestation bouddhiste. Deux mois plus tard, deux cents manifestants, dont plusieurs dizaines de moines bouddhistes s’en sont pris à une mosquée de la banlieue de Colombo, capital du Sri Lanka, jetant sur le lieu de culte pierres et viande pourrie, pour exiger sa fermeture.

Sri Lanka : l’étiquetage halal des produits est abandonné

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halal sri lanka

Nouveau volet du feuilleton halal au Sri Lanka. Après des mois d’appel à la haine, de provocations et d’agressions contre les biens (notamment les mosquées) et les musulmans, les autorités musulmanes, préférant apaiser les tensions, ont décidé de renoncer à estampiller comme tel les produits halal vendus sur l’île. L’annonce est tombée aujourd’hui.

Des moines anti-halal

Pendant des mois, le BBS (Bodu Bala Sena), parti extrémiste bouddhiste, n’a eu de cesse de galvaniser ses troupes pour faire interdire totalement la vente de produits halal sur l’île.

Reprenant l’antienne de l’invasion islamique par le halal, ce parti politique est allé jusqu’à lancer un ultimatum au gouvernement sri-lankais, accusé de connivences avec les musulmans : plus un seul produit commercialisé dans le pays ne devait porter la moindre certification halal à partir du 1er avril prochain.

Mi-février, après la manifestation organisée par le BBS, l’All Ceylon Jamiyyathul Ulama (ACJU), la principale organisation musulmane sri-lankaise, appela au dialogue, allant jusqu’à s’engager à déléguer totalement la certification halal aux autorités du pays, à condition que les principes régissant le halal soient observés et respectés.

Lire – Sri Lanka : des moines bouddhistes mobilisent contre le halal

Un « sacrifice » en faveur du vivre-ensemble

Très vite, une organisation bouddhiste, autre que le BBS, l’ACJU et la chambre de commerce de Colombo se sont réunies pour trouver un consensus. C’est ainsi qu’il a été décidé de ne plus afficher le logo halal, délivré par l’ACJU aux industriels.

Évoquant un « sacrifice », l’association musulmane présente sur l’île depuis 1924 indique, par la voie de son président, le mufti L. Rizwe, avoir voulu privilégier le vivre-ensemble. Plus aucun produit commercialisé sur l’île ne portera la mention halal. Seuls les produits exportés à l’étranger porteront une labellisation.

Selon le journaliste Azzam Ameen, le chef spirituel Bellanwila Wimalarathana Thero affirma lors d’un point presse qu’il s’agissait là d’une « victoire pour les deux parties ». Bouddhiste et musulmane.


Cette solution, à effet immédiat, contraint les industriels à changer le packaging de tous leurs produits, qui jusque-là comportaient tous la mention « halal ». Plutôt que de séparer les productions halal des productions non halal, et donc de produire selon deux process différents, ces derniers ont choisi la solution la plus économique : le tout halal. Des abattoirs et sites de production jusqu’à l’étiquetage. Ajoutons que la certification était volontaire et non imposée par l’ACJU.


Victoire à la Pyrrhus

La certification de l’ACJU continuera sur le marché sri-lankais, mais elle ne sera pas visible. A charge des musulmans de se renseigner sur les produits qu’ils consomment. Ce qui n’augure pas du meilleur, puisque des industriels, si tant est qu’ils respectaient les principes du halal avant cette polémique, pourront affirmer fabriquer halal, sans que cela ne soit le cas.

Finalement, si victoire il y a, elle est à la Pyrrhus tant pour les bouddhistes que pour les musulmans :

1- selon toute vraisemblance, seul le logo sur l’emballage des produits est désormais interdit et non le halal en lui-même. On pourra donc produire halal sans que cela n’apparaisse sur les produits commercialisés. Le problème demeure donc entier pour les anti-halal ;

2- en choisissant de supprimer le logo, et partant la seule indication, pour les consommateurs, permettant de distinguer ce qui est halal de ce qu’il n’est pas, l’ACJU ouvre un boulevard aux margoulins qui pourront abuser de la confiance des musulmans du pays. Comme en France.

S’agissant du BBS, il n’a pour l’heure pas réagi.

Révolution : contre le halalgate, l’UFC-Que Choisir saisit la Répression des fraudes

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Article publié le 30 janvier 2012. Rediffusé le 17 juillet 2013. Nous sommes en plein mois de ramadan, mois de piété et d’adoration, mois où les coeurs se tournent plus facilement vers Dieu, mois où l’on multiplie les prières pour se rapprocher de Lui en espérant Sa Miséricorde, Son Pardon, Sa Grâce. Pourtant, le mois de ramadan, c’est aussi le mois où le faux halal se vend le mieux. L’article ci-dessous date de plus d’un an et demi. Il fait état d’un tournant majeur en France, tournant que les consommateurs musulmans n’ont toujours pas pris le soin de prendre. C’est ainsi qu’en ce ramadan des tables sont plein au moment de l’iftar de Reghalal, Medina Halal, Carrefour halal, Fleury Michon, Vanobel, Bigard, Socopa halal et autres produits certifiés par l’ACMIF-mosquée d’Evry et par la SFCVH-mosquée de Paris, deux organismes de certification qui refusent d’employer des contrôleurs qu’ils enverraient sur place pour un contrôle permanent, systématique et indépendant. Non, ces organismes préfèrent laisser tampons et étiquettes halal dans les mains de la société qui indique la mention halal comme elle l’entend, même si cela ne correspond pas aux exigences des principes élémentaires du halal. En rediffusant cet article, nous espérons qu’une poignée de consommateurs musulmans se décideront vraiment à ne plus accepter cette situation en commençant par demander dès demain à leur boucher l’origine de ses viandes. Tant que les musulmans n’agiront pas eux-mêmes, les choses ne pourront changer. Alors, prêt(e)s à refuser cette situation comme vous avez refusé massivement que le CFCM n’impose une date pour le premier jour du ramadan ?

Ça va faire mal, très mal. Surtout si les consommateurs s’emparent de l’information et agissent très rapidement en conséquence. Une grande association de défense de consommateurs s’empare enfin de la question de la fraude au halal. Dans un document publié le 24 janvier dernier, l’UFC-Que Choisir indique que « compte tenu de l’absence de données officielles chiffrées permettant de connaître la proportion de produits réellement concernés par des non conformités éventuelles, l’UFC-Que Choisir a saisi la DGCCRF et la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL), afin que ces directions diligentent des enquêtes sur les garanties d’utilisation de la mention « halal » (DGCCRF) et sur le respect des normes sanitaires à l’abattage (DGAL). »

Les carottes sont cuites

Vous lisez bien : l’une des plus grosses associations de défense de consommateurs française, et en cela bête noire de très nombreuses entreprises qui font et défont l’économie française, a décidé de mettre les pieds dans le plat et de demander aux services de l’Etat de mettre leur nez dans ce qui ne sent pas du tout, mais alors pas du tout bon. Les agents de l’État qui vont ainsi s’employer à vérifier que les consommateurs musulmans ne se font pas rouler vont très rapidement mettre au jour une gigantesque fraude généralisée, sans même avoir besoin d’entrer dans le débat religieux.

C’est une première : pendant des années, les margoulins du halal ont laissé croire que le halal, « c’est plus compliqué que cela », qu’il y avait « divergences sur la définition du halal » ou encore « désaccord entre les religieux ». Tout cela a longtemps fonctionné. Or, au fond, il s’agissait, et il s’agit toujours, non pas d’une querelle de chapelles, ou plutôt de mosquées, mais d’une querelle de porte-monnaie et de lutte d’influence entre différentes instances, dont les divergences sont politiques et non religieuses. Notons à ce titre que, même si on fait croire qu’elle est en cours d’élaboration, la charte halal annoncée par le CFCM est fin prête depuis des mois. Si elle ne voit pas le jour, c’est du fait des rivalités internes de cette instance et des enjeux, politiques et économiques, qui l’entourent.

Le droit français protège particulièrement le consommateur

Qu’à cela ne tienne. Le droit français protège particulièrement le consommateur. C’est du reste pour cette raison que les industriels pris la main dans le sac ont toujours fait en sorte d’empêcher qu’on ramène la fraude dont ils se rendaient coupable sur le terrain du droit français, préférant détourner l’attention des consommateurs et des médias sur une querelle de religieux autour du halal. C’était l’assurance d’être rapidement mis hors de cause. Pourtant, et nous n’avons cessé de le répéter en affirmant que, s’il n’existe pas de cadre juridique spécifique au halal, il existe néanmoins tout un faisceau de règles et de principes juridiques qui certes ne règlent pas pleinement le problème du halalgate, mais permet d’en réduire considérablement l’étendue.

L’UFC-Que Choisir, dans son document du 24 janvier, rappelle ainsi que la Répression des fraudes peut vérifier trois points, dont le suivant, qui doit attirer l’attention particulière des consommateurs du halal :

La certification des produits « halal » : si la DGCCRF n’est pas habilitée à vérifier la conformité des produits au regard de la Loi coranique, elle considère, en revanche, qu’elle peut contrôler pour le « halal » les mêmes points que ceux des filières qui s’imposent des cahiers des charges spécifiques (on peut citer par exemple certaines filières de l’agriculture biologique ou du commerce équitable, dont les produits sont porteurs d’une mention telle que « Bio équitable », « Max Havelaar », etc, que les autorités appellent « marque privée à usage collectif »).

Appliqué au « halal », cela signifie que les produit porteurs de cette mention doivent être issus d’une filière certifiée par un organisme certificateur sur la base d’un cahier des charges. Or, il apparaît que certains produits vendus comme « halal » ne sont pas tous issus de filières certifiées. Dans ce cas de figure, les services de contrôle peuvent également prendre des sanctions à l’encontre du contrevenant.

Rappel à la loi, révolution sur le marché du halal

Vous avez bien lu. Les produits qui mentionnent le mot « halal » doivent impérativement être issus d’une filière certifiée par un organisme certificateur sur la base d’un cahier des charges. Cela signifie concrètement que :

1- Les produits qui portent la mention halal, sans organisme de certification, et que l’on retrouve en masse dans les rayons de la grande distribution, Carrefour, Auchan, Casino, Leclerc, etc., doivent être signalés à la DGCCRF pour que des sanctions soient prises.
2- Les produits qui sont certifiés par une organisme de certification doivent l’être sur la base d’un cahier des charges. Or, certains organismes de certification ne sont que des distributeurs presque automatiques d’étiquettes halal. Un responsable se déplace une seule fois sur le site de production ou sur l’abattoir, fait le tour du propriétaire, signe le contrat entre l’organisme de certification et l’industriel et ne remet plus jamais les pieds chez son partenaire. L’industriel est alors libre de coller les étiquettes là où bon lui semble, sans respecter le cahier des charges, qui sert bien plus d’alibi pour les deux parties que de base de travail.

Est-ce que cela règle le problème des organismes de certification sans contrôleurs ? Oui et non. Non, car dans un premier temps les marques qui ont choisi opportunément de travailler avec des certificateurs qui n’emploient aucun contrôleur qu’elles enverraient sur place peuvent penser qu’elle sont à l’abri des services de contrôle de l’État. Oui, car il suffira que les consommateurs signalent à ces mêmes services que l’absence de contrôleurs ne garantit pas, parfois preuve à l’appui, que la mention halal respecte le cahier des charges que ses mêmes organismes de certification ne peuvent faire appliquer par leurs partenaires faute de personne sur site.

Consommateurs, la balle est dans votre camp

La balle est donc désormais dans le camp des consommateurs : chaque fois que vous verrez la mention « halal » sur un produit sans qu’il n’y ait mention de l’organisme de certification, signalez-le immédiatement à la direction départementale de la protection des populations dont dépend votre lieu d’habitation (DDPP, anciennement DGCCRF, répression des fraudes). Vous trouverez les coordonnées de toutes les DDPP à cette adresse : Liste des directions départementales de la protection des populations. Ajoutez le numéro de téléphone dans votre répertoire, ainsi que l’email si vous avez un smartphone, et n’hésitez pas à envoyer un email avec photos à l’appui après avoir constaté en faisant vos courses ce qui vous semble être une infraction. Imaginons qu’une seule personne par ville agisse de la sorte. C’est plusieurs dizaines de signalements qui arriveront à la DDPP. Non, n’imaginons pas cela. Vous êtes plusieurs centaines de milliers à nous lire tous les mois. On peut espérer que parmi tous ces lecteurs il y a bien quelques dizaines, voire centaines de consommateurs, qui prendront quelques minutes pour écrire à la DDPP, n’est-ce pas ? Le halal commence par soi-même. Qui commence ?


Grande-Bretagne : campagne islamophobe contre le halal dans les supermarchés

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« Attention ! Le halal finance le terrorisme ». L’étiquette rouge et blanc a été collée sur un produit vendu dans un magasin de la chaîne Tesco en Grande-Bretagne, comme l’indique une internaute musulmane sur Twitter. Cette campagne est menée par des militants islamophobes, qui ont trouvé là de quoi occuper leurs journées.

L’initiative n’est pas nouvelle. C’est en Australie cet été que les premiers autocollants sont apparus, suscitant un tollé parmi la communauté musulmane. Elle a dû aussi effrayer les industriels du halal qui détestent être sous les feux des projecteurs.

En France, quelques individus qui rêvent d’être d’attirer l’attention de la fille de Jean-Marie sur eux ont mené quelques actions de ce type. Ils se font appeler « identitaires » et tentent régulièrement des coups médiatiques comme on cueille des trèfles à quatre feuilles. En 2011, ils se sont essayés au halal. Manifestation de quelques tondus devant un restaurant KFC, encanaillement avec masque de cochon sur le visage – subversion ultime – dans un restaurant Quick passé au halal, marche des cochons qui a fait long feu. Le halal, ça eut fait militer.

Lire – Les identitaires, idiots utiles dans la lutte contre le faux halal

Contrairement à ce que l’on pourrait a priori penser, les actions de ces jeunes excités ont un intérêt inespéré : les industriels français, qui ont fait main basse sur le halal, commercialisent du halal frelaté. La quasi-totalité des viandes déclarées « halal » en France ne le sont pas. La fraude est massive, la tromperie gigantesque. En agissant de la sorte, les identitaires font peur aux industriels qui, si la publicité de ces actions devenait trop importante, renonceraient pour certains à poursuivre leur activité sur ce marché. Que les idiots utiles du halal que sont les identitaires et leurs alter ego à l’étranger poursuivent leurs actions. Nous serons jamais trop nombreux contre le faux halal.

L’ex-ministre Renaud Dutreil victime collatérale du tweet infâme d’un supposé élu de droite

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jacques renaud twitter

Ce mercredi après-midi, nous vous révélions le tweet abject d’un internaute qui publiait – il a ce soir supprimé son compte – des messages sur Twitter sur le compte @JacquesRenaud49, du nom d’un adjoint au maire du village de Montreuil-Juigné, dans le Maine-et-Loire (49).

Lire – Corps déchiqueté d’un enfant de Gaza : le tweet polémique et « la viande halal »

L’ignoble tweet a suscité un tel tollé que l’information est reprise ce soir par le site du britannique The Daily mail. A un détail près, détail pour le moins inattendu… et qui s’avère très désagréable pour Renaud Dutreil, ex-ministre des PME, retiré de la politique en 2008, puis ex-dirigeant de la filiale américaine de LVMH et aujourd’hui entrepreneur.

L’iconographe du site d’informations a en effet publié une photo de Renaud Dutreil qu’il confond avec Jacques Renaud. Seul point commun entre les deux : « Renaud ».

renaud dutreil
Crédit http://www.dailymail.co.uk

Pourtant, les deux hommes ne se ressemblent pas beaucoup. Le stagiaire d’i-Télé a de toute évidence de la concurrence outre-Manche.

renaud jacques
Crédit Ville-montreuil-juigne.fr

Cette boulette a lieu sur fond de tragédie à Gaza. Au moins 4 010 Palestiniens ont été blessés par les tueurs de Tsahal, dont 1 213 enfants, 698 femmes et 161 personnes âgées. Au moins 627 personnes ont été assassinés dont 161 enfants et 69 femmes, selon le centre palestinien des droits de l’homme qui tient ce macabre décompte.

Au-delà du caractère anecdotique, cet article montre l’intérêt que porte les médias étrangers au climat détestable que connaît la France suite à l’alignement de François Hollande et du gouvernement Valls sur la politique meurtrière de l’Etat voyou d’Israël, tueur d’enfants.

« Viande halal »à Gaza : pourquoi l’auteur a-t-il usurpé l’identité de l’élu UMP Jacques Renaud ?

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jacques renaud twitter

Quatre mois après les faits, le procureur de la République d’Angers a annoncé cette semaine que le fameux tweet qui indigna tant en juillet dernier n’est pas le fait de l’élu de la commune de Montreuil-Juigné, mais d’un jeune homme qui usurpa son identité.

Jacques Renaud, victime d’usurpation d’identité

La victime Jacques Renaud, conseiller municipal UMP, déposa très rapidement plainte auprès de la gendarmerie pour « usurpation d’identité ».

D’après les rares éléments de l’enquête diffusés dans les médias, l’usurpateur ne saurait pas aujourd’hui expliquer son geste. L’auteur du tweet, qui vit non loin de la commune de Montreuil-Juigné, est un « jeune adulte », au chômage au moment des faits, rapporte l’Agence France Presse.

Il « n’appartient à aucune des communautés mêlées au conflit israélo-palestinien » et « passe tout son temps soit pour jouer, soit pour surfer ou commenter l’actualité », selon le procureur, qui souhaite préserver l’anonymat de l’auteur « pour le protéger ».

Le contrevenant, poursuivi pour « usurpation d’identité d’un tiers portant atteinte à son honneur ou sa réputation », risque un an de prison et 15 000 euros d’amende.

L’auteur du tweet fin connaisseur de la vie municipale de Montreuil-Juigné

La description donnée par le procureur de la République laisse penser que l’usurpateur est un jeune paumé, qui n’a pas mesuré les conséquences de son acte.

Malgré tout, comme nous l’avons relevé le 23 juillet dernier, « l’usurpateur semble lui aussi, sinon très bien connaître l’élu, à tout le moins ne rien manquer de la vie de la commune, au point de tweeter très régulièrement l’actualité municipale, avec force détails. Notamment l’agenda de la commune et de Jacques Renaud ».

agenda jacques renaud usurpation ou non 11 twitter

Nous reproduisons ci-après les quelques éléments recueillis et publiés en juillet dernier.

agenda jacques renaud usurpation ou non

agenda jacques renaud usurpation ou non 9- twitter

Sur ce tweet, l’internaute @JacquesRenaud49 appelle à s’inscrire sur les listes électorales afin de soutenir la liste Energie citoyenne lors des municipales 2014.

agenda jacques renaud usurpation ou non 10- twitter

Les trois tweets suivants laissent penser que l’internaute @JacquesRenaud49 participe ou assiste aux conseils municipaux.

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La vie communale et sportive l’intéresse.

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Et rien ne semble lui échapper, pas même les ressources humaines.

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jacques renaud usurpation ou non - twitter

L’individu derrière le compte @JacquesRenaud49 n’est pas seulement bien informé. Il dispose aussi de documents qui pourraient attester de sa proximité avec la commune de Montreuil-Juigné.

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S’il est désormais établi que Jacques Renaud n’est pas l’auteur du tweet malveillant, il conviendrait d’établir les raisons profondes qui ont motivé ces propos, qui au-delà de l’élu visaient aussi les musulmans. Sur son site, le Collectif contre l’islamophobie en France annonce à cet égard sa présence lors de l’audience du procès de l’usurpateur.

Pour rappel, la « viande halal » moquée par dans le tweet incriminé n’est autre que le corps d’un enfant déchiqueté par l’armée israélienne lors des tueries à Gaza.

jacques renaud viande halal

Halal : Raffarin contredit Sarkozy, Raffarin couvre Sarkozy

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Raffarin halal

L’information est publiée par le site LeBerry.fr. Dans une interview vidéo, l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, commente la polémique sur l’abattage rituel. Voici ce qu’il dit.

« Franchement, ce n’est pas un sujet de préoccupation qui m’est quotidien. On aimerait autant qu’on parle d’emploi, qu’on parle d’agriculture, de PME que ces sujets-là qui ne me paraissent pas être toujours au devant de l’actualité. »

« Au fond ce que dit le président, l’étiquetage, c’est une bonne solution, celui qui veut manger halal mange halal, celui qui ne veut pas manger halal ne mange pas halal. Et que chacun se comporte comme il veut. Mais franchement je pense qu’il y a d’autres sujets de préoccupation aujourd’hui pour lutter contre les difficultés de la société. »

Rappelons que l’abattage rituel a toujours été sous la protection de Nicolas Sarkozy et que toutes les tentatives d’élus de droite pour apporter plus de transparence se sont toutes soldées par une mise au placard des propositions de loi, la dernière datant du 1er mars dernier, comme nous le révélions vendredi dernier (Abattage rituel : une proposition de loi retirée par l’UMP une semaine après son dépôt). La proposition de Nicolas Sarkozy est presque contre-nature tant il était dans l’ADN de l’UMP de couvrir l’abattage rituel. Si du reste le CRIF est monté au créneau, c’est moins à cause de la déclaration de François Fillon que de la volte-face de Nicolas Sarkozy, qui en l’espèce s’est désavoué.

Jean-Pierre Raffarin poursuivit en affirmant le plus sérieusement du monde que Nicolas Sarkozy ne dit pas que le halal est le sujet de préoccupation numéro 1 des Français. Jean-Pierre Raffarin lui a parlé, il nous l’assure, « ce n’est pas ça ». Selon l’ancien Premier ministre, le président actuel n’aurait donc pas dit ce qui suit :

« Le premier sujet de préoccupation, de discussion des Français, je parle sous votre contrôle, c’est cette question de la viande halal. Alors faudrait-il ne laisser s’exprimer que ceux qui aboient sur ce sujet s’exprimer sur ce sujet. »

Nicolas Sarkozy, Saint-Quentin (Aisne), 5 mars 2012
Source : i-Télé (à partir de 1 min 15)

A sa décharge, la source de la citation ci-dessus est i-Télé. Est-ce que dans le Poitou, on compte i-Télé ?

Pour écouter Jean-Pierre Raffarin, cliquez sur le lien suivant : Halal : Raffarin, entre liberté de parole et contre-vérité- LeBerry.fr

AVS explique sa rupture avec Isla Délice

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En novembre dernier, Isla Délice décidait de quitter son partenaire certificateur, l’association A votre service (AVS). Début décembre, le leader de la charcuterie annonçait que l’ARGML devenait son nouvel organisme de certification et de contrôle halal. Quelques jours plus tard, AVS confirmait l’information sans revenir sur les raisons de ce divorce. Aujourd’hui, à la mi-journée, dans un communiqué publié sur son site, le certificateur revient sur les causes de la rupture.

Rappelant les nouvelles dispositions légales en matière d’abattage rituel, l’ex-partenaire de Zaphir, la société qui possède la marque Isla Délice, indique en premier lieu avoir travaillé à mettre en place des « systèmes de contention adaptés aux volailles, en collaboration avec nos partenaires exploitants d’abattoirs ». Comme nous l’expliquions en novembre, l’abattage rituel sans étourdissement est désormais autorisé à une seule condition : la bête doit être maintenue ; d’où le système des conditions. A défaut, l’électronarcose est obligatoire.

La contention, la « majorité » des partenaires d’AVS l’ont acceptée selon le communiqué. Parmi ceux qui ont opté pour l’électronarcose et ont refusé le système de contention, il y a Celvia, fournisseur d’Isla Délice, Celvia. AVS précise : « Nous ne pouvions pas accepter cette pratique [l’électronarcose] ni modifier notre cahier des charges, pour des raisons évidentes. La société Celvia a donc choisi de rompre le contrat qu’elle avait conclu avec notre association. C’est alors que la société Zaphir, partenaire historique d’AVS, a elle aussi décidé unilatéralement de mettre fin à ses relations avec notre association. »

Si Isla Délice a choisi de ne rien dire sur les raisons du divorce en se contentant de communiquer uniquement sur le nouveau partenariat avec l’ARGML, AVS, qui réagit plus tard, pointe clairement la responsabilité de l’industriel dans la rupture du partenariat ; une rupture unilatérale sur laquelle l’organisme ne s’étend pas, laissant présager de probables suites judiciaires.

Le communiqué se termine sur l’engagement « à ne certifier que les produits provenant d’abattage sans électronarcose ». Et AVS de conclure : « Il s’agit, pour nous, de défendre un principe islamique, une liberté de culte, l’exercice d’un rite. »

Chine : 22 tonnes de viande de porc maquillée en viande halal

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marché de porc en chine
Viande de porc en Chine – © jimmiehomeschoolmom

Ce ne sont pas moins de vingt tonnes de viande de porc qui ont été saisies par la police chinoise dans une usine de la province du province du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine.

La viande était écoulée sur les marchés alentours. Les escrocs ont laissé croire qu’il s’agissait de viande de boeuf, et plus encore de boeuf halal. Les consommateurs bernés sont notamment musulmans. La ville de Xi’an, chef-lieu du Shaanxi, compte une importante communauté musulmane.

Selon la police, c’est entre 1 500 et 2 000 kilos de viande de porc maquillée qui ont été vendues avant que le pot-aux-roses ne soit découvert.

Dans l’usine, la viande de porc était traitée avec de la cire de paraffine et des sels industriels pour lui donner un aspect proche de la viande de boeuf. Elle était traité dans la nuit pour être vendue le lendemain.

En France, Carrefour, Fleury Michon, Doux, Reghalal et d’autres encore recourent à des procédés bien moins graves, mais qui ne répondent pas aux exigences du halal, comme l’abattage mécanique (précédé du recours à l’électronarcose). L’absence de mobilisation des consommateurs musulmans, qui pour l’immense majorité attend qu’on agisse à sa place – ce qui fait le bonheur des industriels et de la grande distribution – rend difficile et laborieux l’assainissement du marché du halal.

Lire – Le halal, malade des musulmans et de leurs représentants

Via Shanghaiist.com

Halal : lourdes pertes pour Socopa

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Halal : Socopa perd Casino
Une du Progrès de Lyon, mars 2012

Depuis bientôt deux ans, les clients de l’enseigne Casino ne trouvent plus de produits carnés de la marque Socopa, filiale du géant Bigard. Et pour cause, le groupe stéphanois a supprimé toutes les références prétendument halal de cette société spécialisée dans le commerce de viande.

Pourquoi ? Parce que Socopa ne respectait pas le cahier des charges du groupe Casino en matière de halal. En d’autres termes, pour Casino les viandes dites « halal » vendues par Socopa ne l’étaient pas. Plutôt que de fermer les yeux comme c’est le cas de Carrefour, Fleury Michon et d’autres encore, Casino a tout simplement cessé la commercialisation desdits produits.

L’approvisionnement en viande Socopa devait reprendre une fois les correctifs appliqués. Il suffisait simplement à Socopa de se mettre aux normes, de corriger les quelques défaillances pointées par Casino et tout rentrait dans l’ordre. Alors que la filière viande est en souffrance depuis plusieurs années et que le halal, notamment sur le marché bovin, constitue un relais de croissance non négligeable, Socopa s’est entêté. Aujourd’hui, la filiale de Bigard ne commercialise toujours pas ses produits prétendument « halal » chez Casino.

Halal solde socopa

Plus grave encore, après une année noire en 2011, l’année 2012 n’a pas permis à Socopa de se relever. Avec un recul du chiffre d’affaires sur le halal de 20 % en 2011, recul confirmé en 2012, Socopa essuie de très lourdes pertes. Plus préoccupant encore, les promotions massives et récurrentes de ces deux dernières années n’ont pas permis à Socopa d’éviter cette dégringolade.


Produits retirés de tous les magasins du groupe Casino.

Socopa a les moyens de conquérir le marché des consommateurs musulmans. Mais tant qu’il était aisé et sans risques de produire du halal par-dessus la viande, l’entreprise s’est contentée de solliciter l’estampille de l’ACMIF-mosquée d’Evry, qui n’emploie aucun contrôleur qui pourrait sur place veiller au respect des exigences du halal. Seule initiative appliquée : Socopa a licencié en novembre dernier la responsable halal du groupe. Quatre mois plus tard, Socopa n’inspire toujours pas confiance.


Dalil Boubakeur avoue que la mosquée de Paris ne peut « garantir » le halal

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Article publié le 28 février 2013. Rediffusé le 16 juillet 2013. Depuis le début du mois de ramadan, vous êtes nombreux à demander des informations sur différentes marques. Outre l’article suivant nous vous invitons à regarder le reportage du journaliste Feurat Alani sur le marché du halal récemment diffusé sur la chaîne D8 : Scandale du faux halal : voici le reportage diffusé sur D8. Parlez-en autour de vous et agissons concrètement tout de suite.

dalil boubakeur halal
Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris

Le reportage est passé presque inaperçu. A la veille du mois de ramadan dernier, la chaîne de télévision publique France 2 consacre un reportage au marché du halal, de la viande halal. L’angle choisi par les journalistes fut celui de la certification.

Un privilège obsolète

Rappelons brièvement qu’en France seules les mosquées de Paris, d’Évry et de Lyon sont habilitées à délivrer des cartes de sacrificateurs comme une préfecture délivre des permis de conduire. Pourquoi ces trois mosquées et aucune autre ? Parce que les autorités françaises l’ont décidé ainsi. Ces trois mosquées n’ont pas plus de légitimité à délivrer ces cartes que d’autres mosquées. Elles ont ce privilège, car l’ancien ministre Charles Pasqua a décidé d’octroyer ce pouvoir à la mosquée de Paris en 1994, puis deux ans plus tard aux deux autres mosquées pas contentes que seule la mosquée de Paris soit chouchoutée par le ministère de l’Intérieur. Depuis, rien n’a changé et rien ne changera tant que l’islam de France sera cet islam des consulats (principalement marocain et algérien), dont le CFCM est l’incarnation.

L’enfumage des industriels

Carrefour, Reghalal ou encore récemment Quick, avant de quitter les mosquées de Paris et d’Évry pour la mosquée de Lyon, n’ont de cesse d’évoquer un prétendu agrément reconnu par l’État, qui garantirait que leurs produits sont bien halal. Or, cet « agrément » ne concerne en rien le caractère halal des produits. Il s’agit uniquement d’une habilitation à délivrer des cartes de sacrificateurs et non une garantie sur le respect du halal.

Plus concrètement, le sacrificateur, dans un abattoir, est chargé d’abattre les bêtes. Il ne certifie pas ni ne contrôle les viandes issues des bêtes qu’il abat. Son travail consiste à pratiquer l’abattage rituel. Dans l’abattoir, il reste à son poste et ne suit jamais le circuit de la carcasse qui finira en morceaux. Cette tâche est dévolue aux contrôleurs, qui eux ne sont pas sacrificateurs. Ce qui leur incombe, c’est de ne jamais quitter de l’œil la carcasse et de prendre soin qu’elle ne soit d’aucune manière avec de la matière non halal.

En évoquant cet agrément qui n’existe pas, ces grandes entreprises trompent les consommateurs. Le service consommateurs de Carrefour par exemple indique à qui les contacte que « tous les produits halal commercialisés sous la marque Carrefour sont certifiés par l’une des mosquées agréées par les pouvoirs publics (Grande Mosquée de Paris, d’Évry et de Lyon) ». Le non-initié n’y voit que du feu. C’est évidemment volontaire de la part du numéro 2 mondial de la grande distribution. Pour convaincre les consommateurs, Carrefour mise sur la confusion.

Si Carrefour, comme Reghalal qui joue aussi sur la confusion au mépris de sa clientèle musulmane, choisit d’enfumer ses clients, c’est parce que l’un de ses partenaires, la SFVCH-mosquée de Paris (l’ACMIF-mosquée d’Évry pour Reghalal) n’emploie pas de contrôleurs dépêchés sur site, indépendants donc, mais aussi et surtout présents systématiquement lors de l’abattage jusqu’à la fin du processus de production. Avec les mosquées d’Évry et de Paris, il y a donc bien certification – chacune des mosquées certifient que les produits sont halal –, mais pas de contrôles permanents, systématiques et indépendants. Or, ni Reghalal ni Carrefour, ni même la SFCVH-mosquée de Paris et l’ACMIF-mosquée d’Evry ne veulent que cela se sache. Une prise de conscience collective, qui se traduirait par le refus d’acheter des produits n’ayant pas été contrôlé comme indiqué ci-dessus, aboutirait à la fin des produits prétendument halal de Carrefour, Reghalal, Fleury Michon, Oriental Viandes, Bigard, etc. et l’ensemble des clients des deux mosquées.

Les 150 imams envoyés par l’Algérie…

Mais revenons-en donc à la mosquée de Paris, dont l’institut est partenaire de la SFCVH (société française de contrôle de la viande halal). La SFCVH-mosquée de Paris, parlons-en justement. Cette société certifie à distance des milliers de tonnes de viande depuis ses bureaux en région parisienne : KFC, Doux, Herta et Quick jusqu’en 2012, mais encore Carrefour, Bigard, Fleury Michon et des dizaines d’autres sociétés. Vaste portefeuille pour une société qui compte seulement six personnes.

Six personnes pour certifier et contrôler autant de viande. Il n’en fallait pas moins pour intriguer le journaliste Feurat Alani qui dans son reportage diffusé sur Canal+ revient plusieurs fois à la charge pour que le représentant de la SFCVH-mosquée de Paris lui réponde à la question très simple : la SFCVH emploie-t-elle des contrôleurs ?

La réponse fut : « on peut dire qu’elle a 150 contrôleurs… » qui se révèlent être en réalité les 150 imams détachés dans des mosquées partout en France, et non dans des abattoirs, par l’Algérie et qui sont sous la tutelle de la mosquée de Paris. Le roi était nu. La scène, dévastatrice, est disponible sur Dailymotion : Les dessous du halal.

L’aveu de Dalil Boubakeur

Un après la diffusion du reportage, c’est au tour de Dalil Boubakeur de tenir des propos embarrassants lors du reportage réalisé pour le journal télévisé de France 2. Avant de donner la parole au recteur de la mosquée de Paris, la journaliste plante le décor et se rend notamment dans une boucherie musulmane.

Nous avons voulu savoir si les bouchers eux-mêmes étaient sûrs de la certification de la viande qu’ils vendaient. Après plusieurs refus d’interview, nous avons filmé en caméra cachée.

Voici ce que lui répond un employé de la boucherie : « Halal, mais c’est pas 100 % »

Boucherie halal Paris Vanobel

Puis la caméra suit un autre employé déplaçant un carton, comme on en voit souvent dans ces boucheries. Un carton contenant des poulets de la société belge Vanobel, qui inonde le marché français avec sa viande estampillée halal par la SFCVH-mosquée de Paris. 13 à 15 euros les 10 kilos de poulets. On comprend pourquoi ces poulets sont très répandus dans les foyers de travailleurs.

Boucherie halal Paris Vanobel

La voix off de la journaliste poursuit :

Les contrôles chez le détaillant, les mosquées n’en font pas. Elles ne font que délivrer la carte de sacrificateur dans les abattoirs et sont partenaires de certaines grandes marques industrielles dont elle valide le respect du rite halal. Pour le grand recteur de la mosquée de Paris, il est impossible de pouvoir tout contrôler. Il compte sur la vigilance des consommateurs.

Et patatras ! Alors que depuis des années la SFCVH n’a de cesse d’affirmer que des contrôleurs sont sur site lors des productions et qu’elle maîtrise pleinement le processus de contrôle de tous les produits qu’elle certifie, voilà que son partenaire explique à l’heure de la grand-messe du 20-heures, que le couple SFCVH-mosquée de Paris ne peut garantir que tous les produits certifiés par leurs soins sont vraiment halal.

« Nous ne pourrons jamais garantir ni par nos structures ni par nos mosquées ni par nos imams ni par nos sacrificateurs. Vous savez le bruit va très vite. Il y a par Internet toute une information de la communauté qui va désigner la brebis galeuse. »

Dalil Boubakeur, 19 juillet 2012, journal télévisé, France 2, Paris.

C’était donc vrai…

Viande de porc halal Shems halal : une « erreur d’étiquetage »…. certes

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shems halal porc

« Viande de porc origine Union européenne. 5 tranches de foie de boeuf halal »

Vous lisez bien. Cette photo a été diffusée mardi 2 juin par une internaute qui l’a prise dans un magasin de l’enseigne Carrefour – une photo a prise dans un autre magasin Carrefour a aussi circulé sur le Web. »

Mis au courant par un autre internaute, sur Twitter, le community manager de Carrefour a très rapidement donné l’alerte, ce qui a permis à Carrefour de retirer tout aussi vite l’ensemble des barquettes dans les rayons de ses magasins. La marque Shems, incriminée, et Carrefour s’en tirent ainsi particulièrement bien, puisqu’elles évitent que le débat de la fraude au halal et de l’absence de contrôle ne se pose.


Carrefour comme Shems redoutent que les consommateurs musulmans apprennent combien leur définition du halal est très éloignée de l’islam. Or, c’est précisément parce que ces mêmes consommateurs avalent, dans tous les sens du terme, ce que les industriels leur donnent à manger sans exiger un minimum de transparence que le marché du halal est infesté de faux halal.

Précision d’importance : le ramadan approche, les industriels comptent sur les millions d’euros que les musulmans vont leur offrir à cette occasion.

Lire – Ramadan : un jackpot de 25 millions d’euros pour la grande distribution

Les poids lourds de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution craignent plus que tout que les consommateurs musulmans se réveillent maintenant, juste avant ramadan, et se décident enfin à ne pas acheter les produits prétendument halal qui n’apportent aucune garantie sérieuse. D’où le communiqué express que nous a envoyé hier midi la société Elivia, dont le site produit le boeuf « halal » étiqueté viande de porc.

shems halal porc elivia

Il s’agirait donc d’une « erreur d’étiquetage ». 549 barquettes ont donc été retirées dans 52 points de vente. Dont acte. Mais lisons le communiqué de plus près.

« Il s’agit d’une erreur d’étiquetage ponctuelle due à une manipulation humaine de paramétrage informatique de l’étiquette. Afin d’éviter le renouvellement d’un tel défaut et conscients de l’importance que représentent les mentions figurant sur l’étiquette, cette erreur nous conduit à renforcer nos procédures par la mise en place d’un double contrôle à cette étape.

La satisfaction de nos clients et la sécurité de nos produits sont pour nous des priorités absolues. »

Quelques remarques :
1- L’erreur est liée à la mauvaise manipulation d’une ou plusieurs personnes employées par Elivia (Shems). C’est là une faille très grave de la certification de la SFCVH-mosquée de Paris : cette dernière envoie son logo à l’industriel qui lui paie une redevance (forfait ou au kilo si la production est importante). Certificat contre argent. Mais aucun contrôle de la SFCVH-mosquée de Paris sur site présent systématiquement, de façon permanente et indépendante. Cette « manipulation humaine » a échappé à un contrôleur indépendant et extérieur… inexistant.

C’est là une faille très grave de la certification de la SFCVH-mosquée de Paris.

2- Elivia indique qu’elle va désormais recourir à un double contrôle. Double contrôle ? Quel intérêt pour le musulman, puisque c’est un auto-contrôle qui tient plus du profit à tout crin que du respect du halal ? Elivia doit choisir le contrôle indépendant par les employés d’un organisme qui veilleraient sur site au respect du halal de l’abattage à l’emballage.

3- Elivia se moque de la sécurité de ces produits halal. Comme Carrefour, Fleury Michon le roi du cochon, Reghalal et toutes ces autres marques sans certification, Elivia Shems ne tient pas à ce que les consommateurs musulmans achètent sa viande le coeur apaisé. Sinon, l’entreprise aurait exigé de son partenaire d’employer des contrôleurs et de les envoyer sur site. Elivia peut évidemment continuer de travailler avec la SFCVH-mosquée de Paris à condition de cesser d’enfumer les consommateurs avec une certification de papier. Même Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, avoue que cette certification ne garantit pas le halal.

Lire – L’aveu de Boubakeur : la mosquée de Paris ne peut garantir le halal

Dernier point et non des moindres : La marque Shems appartient à Elivia qui est la filière viande de la coopérative agricole Terrena.

ELIVIA SHEMS

Or, mi-mai on apprenait que la coopérative Terrena a fait l’acquisition du… volailler et non moins fraudeur Doux.

doux terrena

Shems certifié sans contrôleur indépendant sur place, de façon systématique. Doux, fraudeur au halal depuis quarante ans qui inonde les lieux saints de l’islam de ses poulets frauduleux.

Lire – Tromperie Doux : combien de temps encore mangerons-nous non halal à La Mecque ?

poulet haram doux.jpg

Chacun d’entre nous peut agir. Envoyez un mail à Elivia : information@elivia.fr pour exiger un contrôle extérieur et indépendant. En attendant, informez votre entourage, vos amis, votre famille, faites vivre le téléphone arabe, qui a eu raison des saucisses halal au porc de la marque Herta.

Lire – Herta halal n’existe plus

Que nul n’oublie que nous donnons des milliards d’euros à cette industrie agro-alimentaire qui en retour nous méprisent. Cessons de les engraisser tant que ce type de pratiques se poursuit. Ensemble, nous sommes forts.


Les musulmans se respectent-ils si peu pour accepter tant de mépris de leur foi ?
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SFCVH – mosquée de Paris : la « déclaration » de Dalil Boubakeur

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dalil boubakeur
Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris

Entre la mosquée de Paris et son partenaire certificateur, la SFCVH (société française de contrôle de la viande halal), c’est la guerre.

Lire – Halalgate : la mosquée de Paris attaque la SFCVH qu’elle accuse de fraude

Longtemps partenaires, les deux parties sont aujourd’hui au coeur d’un scandale aux enjeux financiers gigantesques : le couple SFCVH-mosquée de Paris est en effet l’organisme de certification plébiscité par les industriels.

Son atout premier : il certifie, c’est-à-dire délivre une autorisation d’apposer un logo attestant de la qualité halal des produits, sans exiger ni opérer un contrôle permanent, indépendant et systématique. L’industriel, débarrassé de contrôleurs contraignants, peut ainsi utiliser le logo du certificateur, a priori sésame pour adresser efficacement le marché des consommateurs musulmans, et ainsi commercialiser son halal, c’est-à-dire le halal comme lui l’entend. Seul écueil à éviter à tout prix : la présence de porc dans ses produits.

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Le logo de la discorde

Dans la guerre qui oppose la mosquée de Paris à la SFCVH, le document ci-après aussi cinglant que menaçant donne le ton. Daté du 2 novembre dernier, il sema alors le trouble chez les industriels qui estampillent leurs produits prétendument halal du logo fourni par la SFCVH.

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Une seconde lettre, longue de quatre pages, envoyée aux mêmes industriels le 13 janvier 2016 a cette fois provoqué la panique. Entre stocks de produits, packaging déjà imprimé avec ledit logo et produits déjà dans les rayons halal des super, hypermarchés et autres épiceries, les pertes financières s’annoncent colossales. Sans parler de la crise que vont traverser les Carrefour, Fleury Michon, Bigard, Findus, Shems, etc. La liste est longue.

Algérie : création d’un laboratoire pour la certification des produits halal

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L’annonce a été faite le 21 mars dernier par Abdeslam Bouchouareb, ministre algérien de l’Industrie et des Mines. L’Algérie va se doter d’un « laboratoire national spécialisé dans le contrôle des produits certifiés +halal+ ».

Cette nouvelle structure répond à la volonté des autorités algériennes d’ouvrir l’économie du pays, ce qui passe selon A. Bouchouareb par l’adoption de standards internationaux.

Or, avec la croissance forte de tous les secteurs de l’économie islamique, dont le halal alimentaire est un pilier historique, la normalisation de ce marché est devenu un passage obligé. Nombre de pays, particulièrement au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, ont adopté une législation offrant à leurs entreprises la possibilité d’exporter leurs produits halal à l’étranger.

C’est dans cette perspective que l’Algérie entend inscrire ce laboratoire qui certifiera dans un premier temps les produits alimentaires pour élargir ses compétences aux produits cosmétiques, indique l’agence Algérie Presse Service.

L’adoption des standards internationaux contribuera conséquemment à un assainissement du marché intérieur, particulièrement pour la viande importée tant de l’Europe que des pays d’Amérique du Sud tels l’Argentine ou le Brésil.

Avec cette mesure, l’Algérie offre un atout concurrentiel à ses entreprises désireuses sur un marché en pleine croissance.

Halalissime : la très discrète marque halal du groupe Auchan

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halalissime auchan
Capture d’écran du site de l’INPI

Halalissime, voilà un nom qui annonce clairement la couleur. Propriété du groupe Auchan, via la société International Supermarket stores, Halalissime a pourtant été lancée au printemps 2015 avec force discrétion.

Discrétion à double titre :
– Auchan n’a pas associé son nom à la marque. Les produits ont été du reste commercialisés seulement dans les Simply Market, chaîne de supermarchés du groupe.
– Le lancement de la marque n’a été accompagné d’aucune campagne de communication.

L’islamophobie est si importante en France qu’elle affecte aussi l’économie. Finance islamique ou halal alimentaire, nombre de sociétés renoncent à se lancer sur le marché des consommateurs musulmans de crainte de subir des campagnes de dénigrement qui affecteraient leur activité.

Nous avons essayé de trouver Halalissime chez Simply Market, en vain. Pourtant, la marque a bel et bien été lancée comme en attestent ces deux tweets.



On remarquera sur ces deux photos que Halalissime a choisi l’organisme de certification et de contrôle AVS (A votre service).

Last but not least, nous avons questionné Simply Market sur Twitter.


En attendant une réponse.

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